Les Sapeurs-Pompiers sont présents à Dives depuis 1868, ils se sont installés sur la place de la République en 1928 puis rue Pasteur dans les années 50. L’usine avait sa propre compagnie qui n’intervenait que dans son périmètre. Les ouvriers volontaires, souvent engagés dans les deux services, quittaient leur poste dès que la sirène retentissait. Les enfants prenaient leur vélo et se rendaient à la caserne pour essayer de suivre les camions rouges !
En 1962, la Compagnie de Sapeurs-Pompiers est un organisme indépendant de 23 hommes commandés par le lieutenant Barbini. « Le recrutement est uniquement sur volontariat, après une période d’essai, le candidat s’engage pour 5 ans. Combattants du feu, ils interviennent aussi en cas de noyades, asphyxies, accidents de la route, ... Un entraînement régulier le premier dimanche de chaque mois permet d’acquérir les réflexes rapides et l’automatisme de geste ».
Le Progrès -1962
Dans les années 60, les pompiers disposent d’un fourgon F.I.N (Fourgon d’Incendie Normalisé), d’une Jeep attribuée après guerre par le Département et transformée par les pompiers en voiture de premier secours, et d’une voiture Rochet-Schneider
« La Rosalie ».
Une tour de séchage installée à proximité de l’église permet d’étendre le matériel et de s’entraîner.
La sirène installée sur le toit de la mairie alertait les pompiers pour les interventions, un code fut mis en place pour distinguer les sirènes de Dives et Houlgate dont l’appel n’était pas toujours facile à localiser suivant les caprices du vent.
« Malheureusement, par suite d’un vent très violent contraire, la sirène ne devait pas être entendue par la majeure partie des pompiers, employés à la Cégédur. Appelée en renfort, la Compagnie de Cabourg, avec sa célérité habituelle – qu’il nous plaît de mentionner une nouvelle fois – se trouvait sur les lieux quelques instants plus tard, suivant de près leurs collègues divais qui n’avaient pas encore branché leurs tuyauteries ». Le Progrès -1953
Une salle de classe de l’Ecole Saint-Eugène est détruite par un incendie : « Quand les pompiers, commandés par l’adjudant Hue, arrivèrent sur les lieux, fenêtres, portes, tables d’écoliers et le plafond flambaient. Les lances mises rapidement en batterie eurent cependant vite fait, fort heureusement, de limiter les dégâts et après une demi-heure d’efforts le danger était écarté ». Le Progrès – 1956
Le théâtre Montanari installé dans le Cottage divais est la proie des flammes : « Les pompiers furent prévenus et peu après sous les ordres du lieutenant Barbini, ils se trouvaient sur place.
Hélas ! Le temps de brancher les pompes, quoique rapidement fait, devait encore être trop long. En une demi-heure, il ne restait de ce théâtre que des cendres ».
Le Progrès – mars 1958