Entre les deux guerres, de petites entreprises se sont développées. S’il n’en reste que peu de traces, certains Divais se souviennent de l’odeur des pommes de la cidrerie et des drôles de petites voitures surmontées d’un pot de yaourt des livreurs de chez Piquois ! Après la guerre, la reconstruction a mobilisé de nombreux artisans, menuisiers, maçons, plombiers ...
Pendant tout l’automne, les camions bleus et jaunes transportent les pommes. En 1962, celle-ci traite jusqu’à 400 tonnes de pommes par jour sous la direction de M. Grandin.
Le cidre est distribué sous la marque EVA, la commercialisation se fait dans toute la France et par bateaux-citernes à partir du port de Caen vers l’Angleterre. En moyenne 80.000 litres de jus et 16.000 litres d’alcool sortent par jour. L’unité employant 70 ouvriers dépendait de la Société des Alcools de l’Ouest.
Près du pont de Cabourg, l’usine employait une dizaine de personnes : des femmes affectées à la fabrication et quelques livreurs. Après le décès du propriétaire, monsieur Piquois, sa femme et son fils ont poursuivi l’activité jusque dans les années 60, les publicités vantaient alors le pot en verre et sa consigne !
« On fabriquait des yaourts dans deux grandes cuves que l’on remplissait avec des bidons de lait. Ensuite, on remplissait les yaourts vides avec un tuyau : on « pissait » les yaourts. »
Raymonde Fiant
Une entreprise de mécanique de précision et d’électricité est créée place de l’Ancienne Gare en 1922 par deux ingénieurs-constructeurs, Patrix et Miocque. En 1931, l’entreprise s’agrandit et se déplace sous la direction de M. Leroux. Les constructions mécaniques se spécialisent dans la construction de machines-outils nouvelles pour l’industrie mécanique de la région parisienne et normande. Dans les années 60, elle emploie une dizaine d’ouvriers et des employés de bureau.
« J’y ai travaillé un peu comme fondeur, c’était un dur travail ! »
Robert Bréard
Le « Journal Républicain » publie son premier numéro en Octobre 1913 sous la direction de Léon Aniel. Plusieurs éditions régionales sont imprimées dans les locaux de l’Imprimerie Normande à Dives qui fabrique depuis longtemps des affiches cinématographiques pour la région parisienne.
Devenu directeur en 1931, M. Marcouire refuse de mettre son imprimerie au service des Allemands en 1940, le journal ne reprend la publication qu’en 1946.
En 1974, il cesse sa publication et est remplacé par « Le Pays d’Auge ».